14 mars 2012

Exposition MIHO GRANDAMA II

Musée MIHO

Du 10 mars au 10 juin et du 07 juillet au 19 août, de 10h à 17h. Fermé le lundi (fermé le mardi suivant lorsque le lundi est férié).

Tarif : 1 000 yens

Accès : Bus Teisan depuis la gare JR d’Ishiyama (50 minutes). Autoroute Meishin (sortie échangeur Seta Nishi ou Rittô (30 minutes) / autoroute Meihan (sortie échangeur Mibuno (50 minutes).


Situé au cœur d’une réserve naturelle, près de la ville de Shigaraki dans la préfecture de Shiga, le musée MIHO offre le spectacle pour le moins surprenant d’un bâtiment édifié au cœur de la nature – et par ailleurs parfaitement intégré à celle-ci.

Le complexe étant inspiré du mythe de Shangri-La tel qu’énoncé dans le poème classique chinois « Le printemps de la fleur de pêcher », il faut parcourir un petit chemin bordé de cerisiers, traverser un tunnel et franchir un pont pour accéder au bâtiment principal. Ce superbe décorum donne au visiteur un sentiment de calme et de sérénité – de « zen » dirait l’occidental.

L’architecture de l’édifice principal n’a rien à envier au reste et procure un sentiment d’harmonie avec la nature.

L’intérieur, aux lignes épurées, se prête à la réflexion – pour ne pas dire à la méditation – notamment grâce au superbe panorama sur les montagnes environnantes qu’offrent les larges baies vitrées.


L’exposition MIHO GRANDAMA II, consacrée au thème de la « Mère », profite du caractère universel de celui-ci pour présenter ensemble des œuvres égyptiennes, romaines et japonaises ; Un parti-pris qui offre un regard transversal sur le monde antique et qui encourage le visiteur (volontairement ou non) à réaliser que ce qui rassemble l’humanité dépasse de beaucoup les facteurs qui la divisent…

Les œuvres en elles-mêmes, explicitées par des textes clairs et très instructifs (en japonais et en anglais), sont mises en valeur par un éclairage parfaitement maîtrisé.

Outre la superbe collection ici présentée, les murs de l’exposition sont parsemés de phrases empreintes d’une sagesse qui ne fait que renforcer le sentiment que l’art est ici un moyen d’élever son esprit – comme le pensait d’ailleurs Mihoko Koyama, fondatrice du musée.


La visite s’achève par une salle dédiée à la cérémonie du thé (chanoyu), qui offre au profane une chance de percer une part du mystère qu’elle représente. Une occasion – peut-être – de s’approcher de l’essence de la culture japonaise…



En conclusion, que vous soyez amateur d’art, d’architecture, que vous souhaitiez en apprendre plus sur la culture japonaise, ou que vous souhaitiez simplement passer un moment agréable dans un lieu empli de sérénité, nous ne saurions que trop vous recommander la visite du musée MIHO et de l’exposition MIHO GRANDAMA II.


Par Rudy Salgarolo.


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